La présence de végétaux en tout genre, notamment de mousses, menace l’intégrité de la toiture. En plus d’être inesthétiques, ces végétaux altèrent les performances structurales, mécaniques, thermiques et phoniques. Dès l’apparition de traces noires ou vertes, une intervention s’impose. Quelques notions sont à connaître pour agir à bon escient.
Choisir un moment bien propice
La toiture a besoin d’un traitement de démoussage et d’un toilettage une ou deux fois par an. Cette fréquence dépend de la qualité du matériau de couverture, de la pente du toit, de la proximité de cheminées d’usines. Un nettoyage réalisé à la fin de l’hiver sera l’opportunité pour déceler les dégâts éventuels du trimestre passé. Une autre intervention est à envisager à la fin de l’automne après la chute des feuilles des arbres-alentours. Il est avisé de consulter la météo et caler l’opération durant deux ou trois jours bien secs. La pluie ou des crachins auront en effet vite raison de tous les traitements appliqués sur la toiture. Il faut toutefois éviter les périodes de fort ensoleillement, car les composés volatils des produits se seront évaporés bien avant que la réaction chimique planifiée n’ait eu le temps de fixer les propriétés curatives et préventives.
Le choix du mode opératoire
Il est avisé de faire appel à un professionnel pour procéder aux traitements de démoussage et de nettoyage de la toiture. Se tourner vers une enseigne reconnue pour son sérieux et son savoir-faire tel que rmctoiture.be protègerait contre d’éventuels soucis. Réaliser l’opération soi-même est par ailleurs à la portée du bricoleur moyen. Il faut néanmoins faire très attention à ne jamais transgresser les règles de sécurité élémentaires édictées pour le travail en hauteur. Il est important de ne jamais travailler seul et d’utiliser des chaussures antidérapantes ou à crampons. Il faut également tirer un filin d’assurage pour s’y accrocher avec son harnais et monter des échafaudages. L’utilisation d’une échelle spéciale toit reste en effet réservée aux professionnels aguerris. Enfin, il ne faut jamais travailler par temps humide, car le toit devient dangereusement glissant. La nocivité des produits utilisés appelle par ailleurs à beaucoup de vigilance et nécessite l’emploi des protections appropriées.
Les moyens pour la prévention
Décrasser un toit ne suffit pas. Pour empêcher le retour des mousses, des lichens et des champignons, il est recommandé d’étaler des produits préventifs. Les plus connus sont :
- Le produit anti-mousse
Après le décrassage du toit, un produit anti-mousse freine le retour de ces végétaux nuisibles. Certains sont utilisés par pulvérisations plus rinçage, d’autres se passent de rinçage.
- La solution hydrofuge
Ce traitement de prévention contre les dégâts liés à l’humidité agit en colmatant les infiltrations d’eau de pluie et prend en charge tous les problèmes d’humidité relatifs à une toiture.
- La pose de fils de cuivre
L’oxydation du cuivre au contact de l’humidité empêche l’apparition de mousses. Ces fils de cuivre sont tirés en contact étroit avec le faîte de la toiture. L’oxydation provoquée par la pluie va alors agir par gravité contre la mousse.